Le château de Biron domine sur un grand promontoire, visible de loin, il offre aussi une vue très loin aux alentours. Il y expose aujourd'hui des œuvres de "Lydie Arickx" au nom de "Tant qu'il y aura des ogres". Une tonne de sculptures, de peintures, de mises en scène, dans toutes les pièces du château, et dehors aussi. La majorité des œuvres sont intéressantes, parfois impressionnantes, pleines de détails. Mais certaines sont inutile, comme si elles avaient été faites dans le seul but de combler un mur ou un espace, et la recherche est alors minime, l'oeuvre semble "vite faite".
Dans l'ensemble, c'est un parcours conte de fée, à la fois très sombre, parfois vulgaire, mais tellement enfantin tant cette exposition cherche à faire écho à l'imaginaire de l'enfant qui sommeil en nous tous.
Ce qu'en dit l'artiste : "Aujourd'hui, Tant qu'il y aura des ogres c'est un peu mon histoire, le rapport avec ces terreurs d'enfants qui nous poursuivent au détour de la vie. La peur du noir, d'être abandonnée, le cachot où l'on menaçait d'enfermer les enfants s'ils n'étaient pas sages, les contes de sorcières, de loups, d'ogres et de dévoration, les ombres de la forêt qui nous hantent, toutes ces histoires que nous contaient nos parents sur le rebord du lit, où il était évident que l'on ne dormirait pas".
L'araignée, sculpture en béton patiné sur structure métallique
Le loup
Le petit poucet, sculpture en polyuréthane et patine, huile et vernis de finition
Electrogramme de la peur, carte de papier perforées et lacées de mécanisme jacquart
Le petit poucet, miniature
Illustrations "le petit poucet" et "l'enfance de l'ogre", huile sur papier et huile sur toile
Le petit chaperon rouge
Le piège, charbon végétal et eau sur papier photographique
Manuscrit, encre sur peau
L'homme qui marche, sculpture en polyuréthane et metal
Portraits de famille. Peintures sur digigraphie
Mémorial, peinture sur papier, tissus, encre
Peintures : Gloutonerie, et Devotion - Huiles sur toiles tendues
Le renard pâle
Le collier de l'ogre. Crânes et perles sculptées, céramique fumée
Derrière : "Le grand bleu". 9 feuilles de toile émeri peintes
Ogres. Portraits au baton à l'huile et pigment sur papier, marouflée sur toile de lin
Autoportrait : Installation de toile métallique cousue sur structure acier, sphère plastique transparente, gonflée avec soufflerie à air
Le ventre de la fôret - Arbres, baobab, l'attrape rêve, l'arraignée et ses cocons